Ce poster a été présenté aux JES 2025.
Le changement climatique accentue la fréquence des situations extrêmes , notamment les périodes de sécheresses longues et de précipitations intenses dans les Hauts-de-France. L’agriculture doit s’adapter pour permettre sa résilience face à ces changements (Ayphassorho H et al., 2022). Un des principaux leviers concerne le sol, l’objectif étant de le rendre plus à même de capturer l’eau, mais aussi d’améliorer son pouvoir de stockage et de conservation. La littérature démontre que la réduction du travail du sol (Alletto et al., 2022, Whal et al., 2004) et l’apport de BRF (bois raméal fragmenté) (Fontana et al., 2023) influencent la dynamique de l’eau par une augmentation des capacités de rétention et d’infiltration, en lien avec une densité apparente plus élevée et une meilleure connectivité porale (Gozubuyuk et al., 2014). Afin de vérifier cela dans les contextes pédoclimatiques et les agrosystèmes des Hauts-de-France, caractérisés par la présence de cultures industrielles exigeantes sur la préparation des sols, des expérimentations sont réalisées à différentes échelles : i) pluriannuelle, en comparant des systèmes en réduction de travail du sol et conventionnels de même texture de sol, mais aussi avec l’effet d’un épandage de BRF sur une parcelle en agriculture de conservation des sols ; ii) annuelle, avec différents types d’implantation pour un pois d’industrie (labour, travail superficiel et semis direct). Ce poster présentera le dispositif de suivi en place, avec un suivi hydrique continu pour déduire la disponibilité en l’eau pour la plante, des tests d’infiltration ponctuels pour caractériser la capacité du sol à capturer l’eau, et des estimations de type de porosité du sol à l’aide de mesure de densité apparente, de courbes de rétention et de perméabilité à l’air.
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