Résumé
Canicules, sécheresses, inondations et incendies… Ces événements de plus en plus fréquents nous obligent à nous confronter à une évidence: limiter le réchauffement climatique devient urgent. Pour compenser nos émissions de dioxyde de carbone, de nombreux gouvernements et entreprises ont trouvé une solution relativement simple et peu coûteuse: planter des arbres. Les forêts mondiales représentent en effet des puits de carbone qui absorbent une quantité nette de 7,6 milliards de tonnes de CO2 par an, soit 1,5 fois la quantité émise annuellement par les États-Unis.
Certains projets de reforestation sont colossaux : l’Union européenne prévoit par exemple de planter 3 milliards d’arbres d’ici à 2030. Ces reboisements ont également l’avantage de pouvoir être réalisés rapidement : en 2019, en une seule journée, l’Éthiopie était parvenue à semer 350 millions de plants. Mais, face à ces engagements séduisants, de nombreux scientifiques sont dubitatifs. Ces plantations artificielles seront-elles aussi efficaces que les forêts naturelles pour piéger du CO2 ? Que deviendront ces écosystèmes et les stocks de carbone qu’ils contiennent si nous ne parvenons pas à enrayer la hausse des températures ?
Mots clés
arbre, biodiversité, changement climatique, déforestation, reboisement
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