Christine Le Souder, Ingénieure spécialisée en fertilisation, Arvalis Institut du Végétal, Boigneville
Etat des lieux de la fertilisation des grandes cultures en France : impacts des nouvelles connaissances et du développement technologique sur les pratiques des agriculteurs. Les pratiques de fertilisation des agriculteurs évoluent au rythme du transfert des connaissances et de l’offre technologique, mais aussi selon les enjeux environnementaux, réglementaires et économiques, de façon différente selon les éléments fertilisants.
Dans le cas de la fertilisation azotée, les innovations actuelles concernent en premier lieu la précision de la méthode du bilan prévisionnel (poste de minéralisation des MO, besoin des cultures selon leur objectif de production, prévision des pertes,…). Ces travaux sont motivés en particulier par l’utilisation croissante de sources organiques variées, abondantes dans le cadre de l’agro-écologie. La gestion de l’azote bénéficie aussi en second lieu des apports technologiques liés aux modèles de culture et aux capteurs. L’utilisation de ces nouvelles technologies doit néanmoins être cohérente avec la réglementation (Directive Nitrates).
Dans le cas de la fertilisation P et K, après de fortes avancées dans les années 1990, les travaux récents concernent principalement les indicateurs à l’analyse de terre, ainsi que l’étude de la valorisation de nouvelles sources de P, organiques ou non, issues du recyclage. Par ailleurs, la gestion du phosphore en agriculture biologique interroge et oriente aussi des travaux visant à préserver la fertilité des sols sur le long terme.
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