L’article relate d’abord la découverte du phylloxera en France en 1868. Il résume ensuite les granes lignes de l’histoire de ce parasite de la vigne. Le décor étant plantéAndon s’attache alors à décrire l’action des américanistes languedociens, ainsi appelés car ils sont partisans de l’utilisation des vignes d’origine américaine pour sauver le vignoble. On montre que la reconstitution sur pieds américains, la seule solution convenable, a été une entreprise difficile qui s’est heurtée à différents obstacles économiques, scientifiques, psychologiques et même pédologiques. Les tâtonnements ont conduit à mettre en oeuvre successivement plusieurs modes opératoires ayant temporairement la faveur des populations : valorisation directe des américaines comme producteurs de raisins (1877-1881), introduction des riparia et rupestris comme porte-greffes (1881-1887), utilisation du berl, ieri pour sauver les vignes des régions calcaires (après 1887). Cette période de crise a été favorable à l’émergence de quelques granes figures dont l’action est évoquée au fil du texte : Bazille (photo 1), Planchon (photo 1), Foëx, Ravaz (photo 4), Viala (photo 4). En conclusionAndon montre que la viticulture actuelle est dépendante de ce parasite. Dans le texte ou en annexe, des tableaux de synthèse donnent la liste des premiers américanistes de l’Hérault (tableau 1), la liste de leurs ouvrages (tableau 2), les dates des phases successives de la reconstitution sur pieds américains (figure 3), les dates saillantes de l’histoire du phylloxera (annexe 1). Les aspects entomologiques, bien que très intéressants, ne sont pas traités (action des Balbiani, Cornu, Delamotte, Lichtenstein, Signoret, etc.). il en va de même des aspects économiques et sociaux.
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